Adopter les postures tactiques au travail pour le bien-être?
La question des maladies professionnelles acquises pendant la période d’activité revient souvent lors des grands débats. Il a été constaté que plusieurs personnes sont victimes d’affections physiques liées à leur travail. Un manque d’attention ou une méconnaissance du sujet, le fait est que les cas se sont multipliés ces dernières années. De ce fait, il revient à chacun de prêter attention à ce qu’il fait pendant les heures de travail et adopter les bons gestes et postures afin d’éviter les conséquences néfastes qui perdurent et qui handicapent sur des années. Constatant ce fait, certaines entreprises ont pris l’initiative de traiter du sujet. Elles organisent des formations pour conscientiser les travailleurs sur les effets à long terme des mouvements et positions adoptées involontairement au travail.
Une maladie liée à la conscience professionnelle
Personne ne fait le choix d’être sous condition physique tragique ; le fait résulterait d’une conscience professionnelle absolue qui conduit le sujet à faire des gestes involontaires. Il faut reconnaître que travailler oblige des résultats ou un taux productif progressif. Ainsi, nombreux sont les consciencieux d’une carrière professionnelle qui monte en flèche et qui ne prend plus conscience des conditions de travail parfois pénibles. Pourtant les conséquences sont plus graves que l’on croit. Les premiers symptômes ne se révèlent qu’après quelques années de service. L’état de la maladie ne se voit que tardivement lorsqu’elle est déjà sérieuse. Voyant le fléau prendre place petit à petit, les employeurs sont invités à initier son personnel à une formation gestes et postures.
Contourner les troubles musculo-squelettiques (TMS)
Les maladies liées à un trouble musculo-squelettique sont nombreuses et se produisent subitement. D’une façon générale, cet état est lié au travail. Les postures incorrectes ou les mauvaises habitudes entraînent à la longue un dysfonctionnement de notre système moteur. De ce fait, il est indispensable de prendre les mesures adéquates pour pallier à ce problème. Il s’agit avant tout d’une conscience personnelle, autrement dit, chaque individu doit être responsable du bien-être de son corps. Il ne faudrait donc pas attendre le premier signe pour prendre les mesures adéquates. Le problème peut être dévié avant qu’il apparaisse. Parmi ces réflexes figure la participation à la formation gestes et postures.
Les maladies liées au TMS
Les dysfonctionnements du corps ne concernent pas uniquement les travailleurs ouvriers, c’est un sujet qui regarde tous les travailleurs sans distinction de fonction. Étant debout, assise ou allongée, l’anticipation est de mise. Certaines professions sollicitent les membres du corps plus que d’autres, mais les risques sont les mêmes. Les zones les plus affectées par le TMS sont généralement les hanches, le dos, les mains, les pieds, les poignets, le cou et les épaules. Suite aux activités répétitives, certaines parties du corps sont plus atteintes que les autres. La manifestation des TMS varie selon la source de la difficulté. À l’exemple du syndrome de surutilisation ou des troubles squelettiques régionaux, ils peuvent présenter des formes plus graves. Entre autres, les lésions des tissus mous, la névralgie cervico-brachiale professionnelle ou le traumatisme d’accumulation. D’autres dysfonctionnements relativement inquiétants peuvent également faire surface, tels sont les microtraumatismes répétés ou la pathologie gestuelle articulaire.
L’anticipation par la connaissance
La meilleure façon de devancer le problème est la formation en gestes et postures. Solution parfaite pour prévenir les dégâts considérables causés par les TMS, la formation est l’issue idéale. En effet, la prise ne charge par des professionnels qui maîtrisent parfaitement le sujet constitue le meilleur moyen de contourner le problème. N’étant pas une évidence absolue pour certains, elle reste l’achèvement total d’une santé au travail.
TMS : les facteurs de risque et manifestations
Huit heures ou plus par jour, les hommes passent la majeure partie de la semaine au travail. Salarié ou entrepreneur, tous sont exposés à ce problème commun. Ainsi, il est nécessaire de conscientiser chaque individu des facteurs de risque auquel ils sont confrontés quotidiennement ainsi qu’aux premiers signes d’alerte.
Les facteurs de risque à connaître absolument
Ils sont nombreux et paraissent anodins. De simples gestes auxquels on n’y prête pas trop attention, un mouvement répétitif qui nous paraît banal peut entraîner des TMS. Une formation gestes et postures permet d’expliquer plus sur le sujet, mais les points essentiels à retenir sont les suivants :
- L’extension, la préhension, la flexion et la torsion :
À première vue, ce sont des gestes courants que chaque individu peut faire à longueur de journée. Il est vrai que ces mots n’évoquent pas forcément le danger dans la mesure où elles restent maîtrisées. C’est dans la répétition dans le cadre des tâches quotidiennes que les TMS peuvent apparaître. Souvent alliés avec un effort conséquent, ces gestes peuvent être fatals. Avec la rapidité et le manque de temps de récupération, les lésions sont très favorables.
- Le froid, la chaleur et la vibration :
Les conditions climatiques, la température du milieu de travail ou les tremblements peuvent être source de dysfonctionnement. Pour les plus sensibles, ces clauses doivent être à leur faveur pour réduire les risques.
Les manifestations du TMS au travail
Les TMS peuvent entraîner des blessures plus ou moins graves. Certaines se soignent rapidement tandis que d’autres nécessitent des opérations chirurgicales. La plupart des TMS peuvent pourtant être évités par la formation gestes et postures. Toutefois, il est porté à la connaissance de tous que ces lésions peuvent être des maladies qui affectent sa victime sur le long terme. C’est la raison qui doit pousser chaque individu à y prêter une attention particulière.
Il peut s’agir d’une lésion au niveau du muscle, du tendon ou d’un nerf. Dans le premier cas, les contractions musculaires répétées et intensives entraînent un ralentissement de la circulation du sang. Ainsi, une accumulation de substances dans le muscle pourra l’irriter et engendrer d’immenses douleurs. Au niveau du tendon, les mouvements excessifs peuvent perturber la production de liquide lubrifiant nécessaire au bon fonctionnement de cette zone. Cela cause une inflammation et l’enflure du tendon qui se frottera contre la gaine. Quant à la lésion nerveuse, les mouvements répétitifs et les postures incohérentes entraînent une compression des nerfs. Ce phénomène enclenche les engourdissements et les picotements dus au blocage de la circulation sanguine aux extrémités.